Détail de la formation
Mettre en oeuvre des revêtements de peinture épais et semi-épais de classe D3 sur des ouvrages neufs ou à rénover, en qualité de finition C
Description de la compétence – processus de mise en oeuvre
À partir de consignes orales et de la spécificité de la mise oeuvre des systèmes de revêtement de peinture épais (RPE) et semi-épais (RSE), de classe D3 selon la norme française, effectuer l’ensemble des tâches définies à la NF DTU 59.1 pour obtenir une qualité de finition C.
Installer le chantier, préparer les supports : décaper thermiquement ou chimiquement, laver avec un nettoyeur à haute pression, piquer le support, gratter, ébavurer et égrener, réparer, ouvrir des fissures, appliquer un traitement algicide et un fongicide, effectuer les travaux d’apprêts, traiter des fissures, des joints et des points singuliers, reboucher et ragréer, appliquer une impression et un fixateur.
Appliquer à la brosse, au rouleau ou à la taloche des revêtements de peinture épais et semi-épais pour l’extérieur.
Contexte(s) professionnel(s) de mise en oeuvre
Cette compétence s’exerce lors de la réalisation de travaux de ravalement sur les façades des bâtiments dont les logements ou les bureaux sont généralement occupés. Le professionnel doit intégrer l’environnement du chantier dans ses organisations du travail. Suivant l’éloignement du chantier le professionnel effectue des déplacements pour la journée ou la semaine. Il peut être contraint pour des raisons techniques de mise en oeuvre des systèmes de RSE et RPE de faire des heures supplémentaires. Il applique principalement des produits en phase aqueuse qui doivent être protégés du gel ou de la pluie. Son activité est soumise aux conditions climatiques.
La nature, la situation et l’importance des travaux conditionnent l’organisation du chantier. Le professionnel utilise des échafaudages fixes ou roulants comme moyen de travail en hauteur dans une zone qu’il aura balisée et signalisée. L’exercice de cette compétence se réalise principalement debout, les applications sont très souvent manuelles et elles impliquent le port de charges.
Il utilise des produits manufacturés principalement issus de l’industrie chimique qui nécessitent le port d’EPI adaptés.
Sous l’autorité d’un chef d’équipe, il collabore avec d’autres ouvriers à l’installation du chantier de ravalement, à la préparation et la réparation des supports maçonnés et à la réalisation des travaux d’apprêts et de finition.
Il est autonome dans la réalisation de ses tâches au cours desquelles sont respectées les préconisations de mise en oeuvre des produits industriels, garantes des résultats qualitatifs et productifs attendus. Tout au long de la réalisation du chantier, il a la charge de trier, de stocker et d’évacuer correctement les déchets en fonction de leur classe.
Le professionnel doit être habilité et posséder les attestations de compétences délivrées par son employeur pour le montage, le démontage et l’utilisation d’échafaudages fixes ou roulants et pour le travail en hauteur, ainsi que pour les risques liés à l’électricité au niveau BS. Il a des connaissances liées au risque concernant l’amiante.
Critères de performance
Le décapage du support permet l’application des travaux d’apprêts.
Les traitements d’assainissements préventifs ou curatifs permettent de traiter la pathologie constatée.
Les supports sont réparés, rebouchés et ragréés en conformité avec la NF DTU 59-1.
L’impression fixante ou régulatrice est appliquée en respectant les données des fiches techniques.
Les supports recouverts ne présentent pas de manque de charge et l’application est régulière.
Le grammage, la texture, l’aspect et le garnissage des angles sont conformes.
La régularité des réchampis répond aux exigences de la NF DTU 59-1. Les revêtements ne présentent aucune coulure.